Parler la même langue
Songez-vous à recourir à des services de santé à domicile pour un être cher âgé, mais une barrière linguistique vous préoccupe?
Les personnes âgées qui ne maîtrisent pas la langue usuelle de leur lieu de résidence ont souvent de la difficulté à avoir accès à des services de santé dans une langue qu’elles comprennent. Cela pourrait nuire à la santé et à la sécurité des patients. Imaginez par exemple que vous soyez incapable de décrire vos symptômes à un médecin, ou de comprendre les instructions de votre chirurgien sur les soins post-opératoires.
Par ailleurs, les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’un autre type de démence ont souvent du mal à comprendre et à utiliser les mots. Cette affection appelée aphasie peut causer d’importants problèmes de communication. L’aphasie n’est pas une « barrière linguistique » au sens propre, mais ce que peu de gens savent au sujet de la démence, c’est que les personnes bilingues reviennent souvent à leur langue principale, ou à leur langue maternelle, ce qui ajoute une autre dimension au problème d’accès à la langue.
Les mots vous manquent
Souvent, les proches servent d’interprète auprès de leurs êtres chers dans le cabinet des médecins, les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée. Lorsque les proches ne sont pas là, les travailleurs de la santé comptent souvent sur des interprètes. (Par exemple, l’hôpital Mount Sinai à Toronto offre gratuitement des services d’interprétation dans 65 langues.) Le personnel peut recourir à des stratégies de communication non verbales, comme des gestes ou des fiches manuscrites dans la langue principale du patient.
Quoi qu’il en soit, les barrières linguistiques dans les milieux de soins sont un problème continu qui devrait s’aggraver à mesure que la population canadienne vieillit. En décembre dernier, le quotidien The Globe and Mail a publié un article sur le besoin urgent de l’Ontario d’offrir des soins de longue durée et des soins aux personnes atteintes de démence en français et dans d’autres langues. Le temps d’attente pour une place dans un établissement de soins de longue durée en français peut actuellement aller jusqu’à cinq ans, indiquait la journaliste Wency Leung – seulement un lit est disponible pour 3 400 francophones dans la région du Grand Toronto, comparativement à un lit pour 170 Ontariens dans la population en général.
En dehors des milieux cliniques et des maisons de soins infirmiers, les problèmes de langue touchent également les personnes âgées qui ont besoin de services de santé à domicile, comme des soins personnels, des services d’entretien ménager léger ou des services d’accompagnement pour vieillir chez elles en sécurité. Toutefois, leurs proches sont souvent pris par leur travail et d’autres obligations, et personne n’est là pour servir d’interprète.
Les personnes âgées peuvent se sentir frustrées ou anxieuses à cause de la difficulté qu’elles ont à communiquer avec le personnel soignant, en plus d’être déjà préoccupées par la présence d’une étrangère et d’un étranger dans leur espace vital.
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