C’est quoi, être mère?
Le rôle de parent n’est pas de tout repos et semble souvent ingrat. Chez Bayshore, nous rendons hommage à toutes les mères (et à tous les pères!), et célébrons les familles de toutes les formes et de toutes les tailles. Voici quelques histoires de parents, membres de la famille Bayshore.
Brianna
Jeune maman
« Mon mari et moi fêterons notre dixième anniversaire cette année. Nous nous sommes rencontrés en Colombie-Britannique par l’intermédiaire de quelques amis mutuels et avons déménagé en Ontario il y a cinq ans. Notre fille a 16 mois. Cette nouvelle petite venue dans notre famille est brillante, douce et ravissante.
J’ai été surprise de voir à quel point ma vie a été transformée quand notre fille est née. Rien n’aurait pu me préparer à cet énorme changement dans mon monde et mon identité. La maternité est l’expérience la plus intense de ma vie.
Le plus difficile lorsqu’on est une jeune maman, c’est le manque de sommeil! Ce rôle, qui vous accapare 24 heures par jour, sept jours par semaine peut être difficile. Maintenir une vie équilibrée est également une tâche épineuse. Mon conseil aux nouveaux parents : ne soyez pas trop durs envers vous-mêmes. Les opinions varient tellement sur la façon dont les mères « devraient » faire les choses. Il y a beaucoup de pression de la part des gens. Il est important de ne pas se laisser submerger et de se concentrer sur ce qui est bon pour vous et votre famille. »
Jessica
Belle-mère / Famille recomposée
« Mon copain et moi sommes ensemble depuis environ cinq ans. Il a deux filles et j’ai un fils. Nos familles vivent séparément, mais nous nous voyons souvent et prenons des vacances ensemble.
Ce qui est intéressant, en tant que belle-mère, c’est de voir que les gens élèvent leurs enfants de manière différente – et de comprendre que vous ne pouvez pas intervenir si vous n’êtes pas d’accord. Au début, ce n’était pas facile, mais nous avons compris comment nous y prendre pour que ça marche. Il a également fallu du temps pour que les filles acceptent une nouvelle personne dans leur vie, et comprennent qu’elles devaient se réjouir pour leur père.
Je ne dis pas aux filles quoi faire. Je leur ai clairement indiqué que je ne remplaçais pas leur mère. Je suis plus une amie, quelqu’un avec qui elles peuvent avoir une conversation informelle. Vous devez être patient. Une famille recomposée ne se forme pas du jour au lendemain, comme dans un film d’Hollywood où tout le monde emménage ensemble! Ça, ce n’est pas la vraie vie. »
Veronica A.
Mère adoptive et jeune maman
« Mon mari et moi avons lutté contre l’infertilité pendant environ 11 ans avant d’opter finalement pour l’adoption.
La préparation à l’adoption a été pénible. Il y a une foule d’étapes, y compris des cours de formation et des études à domicile. C’était très intense. Et puis vous recevez un appel vous informant qu’un enfant vous attend, et puis il y a cette période d’angoisse profonde pour savoir si la mère biologique vous a choisi.
Notre première adoption, un garçon nouveau-né, a été un échec. La mère biologique s’est ravisée au bout de dix semaines. Nous avions le cœur brisé, mais six semaines plus tard, nous avons reçu l’appel au sujet des jumeaux. Ce fut le plus beau cadeau au monde – et le jour où Jasmine et Marcus sont arrivés à la maison, nous avons appris que j’étais enceinte de ma fille Emily!
Adopter, c’est merveilleux. Chaque minute d’incertitude en vaut la peine. Les gens me demandent si j’ai un lien différent avec Emily, mais que l’enfant soit adopté ou biologique, cela n’a pas d’importance – il n’y a rien que je ne ferais pas pour chacun de mes enfants. »
Avril
Mère célibataire
« Mon mari est mort du cancer lorsque ma fille avait six mois. Elle a maintenant 11 ans. Il n’y a eu que nous deux depuis presque le début. Nous sommes extrêmement proches, presque comme des sœurs siamoises. Nous faisons tout ensemble. Chez l’un de mes employeurs précédents, mes collègues avaient l’habitude de dire que nous étions comme les Gilmore Girls!
C’est difficile d’être un parent célibataire parce que vous devez tout faire – conduire votre enfant à l’école, le ramasser, les activités parascolaires, le ménage. Je dois m’occuper de tout. C’est beaucoup de travail, mais c’est aussi très, très gratifiant.
En tant que mère, célibataire ou autre, nous nous donnons corps et âme aux enfants que nous élevons. Le problème, c’est de trouver du temps pour soi. Je crois qu’il est vraiment important pour toutes les mères de faire quelque chose de spécial pour elles-mêmes. En ce qui me concerne, j’adore danser. C’est difficile de trouver du temps, mais c’est nécessaire. Je danse un peu de tout, la danse de salon, la salsa, la danse du ventre et la danse indienne – ce qui entre dans mon horaire!
Priya N.
Mère immigrante
« Je suis née en Zambie, et j’ai déménagé en Inde lorsque j’étais adolescente. Après mon mariage, je suis allée vivre en Angleterre. C’est là que j’ai eu mon fils et ma fille. Vers la fin des années 2000, quand ils étaient adolescents, notre famille a immigré au Canada. Nous avions l’impression que c’était moins restrictif – je ne m’inquiétais pas lorsque les enfants jouaient dehors ou rentraient tard, et j’avais l’impression aussi qu’ils pouvaient développer davantage leur personnalité et être eux-mêmes ici. Et, ce qui nous plaît dans la vie ici au Canada, c’est que vous pouvez continuer à suivre vos propres traditions et votre propre culture, c’est un pays tellement diversifié. Mon fils a maintenant 21 ans, et ma fille en a 18.
La première année au Canada a été très difficile parce que nous connaissions peu de gens. C’était un nouveau pays, nous devions nous faire de nouveaux amis. C’était plus difficile pour moi et mon mari que pour les enfants. Ils se sont bien intégrés à l’école, mais il nous a fallu un certain temps, surtout pour nous adapter à la météo. En Angleterre, nous avions des tempêtes de neige, mais pas des tempêtes aussi extrêmes!
Mais nous avons trouvé que les gens ici étaient très aimables et serviables, et il y a beaucoup d’organismes qui aident les nouveaux arrivants. Ils nous ont aidés en fait à nous intégrer. Alors, n’hésitez jamais à demander de l’aide lorsque vous en avez besoin, parce qu’il y a toujours quelqu’un pour vous aider. »
Mary M.
Belle-mère
« J’ai deux garçons. Le premier est marié depuis 13 ans et a deux filles de 12 et 8 ans respectivement. Mon autre fils a un an de moins que son frère. Il est marié depuis trois ans et a un fils d’un an.
Être une belle-mère est en fait assez sympa. Je suis toujours assez proche de mes garçons, et je suis relativement proche de mes belles-filles. Ce sont des femmes vraiment aimables, fortes et intelligentes. Mes deux fils ont eu de la chance. Ils ont fait le bon choix, et leur femme les aime beaucoup.
Mon conseil, pour bien vous entendre avec vos enfants et vos petits-enfants, c’est d’être ouvert et d’éviter de porter des jugements. Je ne crois pas que les parents ont vraiment le droit de juger la façon dont leurs enfants vivent leur vie. Soyez simplement ouvert et honnête, et profitez de la relation que vous avez avec chacun d’entre eux. »
Toutes ces histoires personnelles montrent qu’il y a différents types de mères et de pères, et que chacun a une histoire spéciale à raconter. Nous remercions ces mères d’avoir partagé l’expérience de leur famille dans le cadre notre série Appelez votre mère. N’oubliez pas d’appeler votre propre mère!
Aidez votre propre mère à préserver son autonomie aussi longtemps que possible grâce aux services de Soins à domicile Bayshore. Nous offrons des services de transport, d’entretien ménager léger, de préparation des repas et d’autres services au besoin. Communiquez avec nous au 1 877 289-3997 pour des détails.