Bien vieillir chez soi, un acte d’amour
Par Mary Mamak, Spécialiste en communications
Originaire de Windsor, Teresa P. vit heureuse dans sa maison depuis plus de 50 ans. Dernièrement par contre, pour pouvoir préserver son autonomie, elle a eu besoin de beaucoup d’aide et d’un grand nombre de personnes, dont ses deux filles, les Services de soutien à domicile et en milieu communautaire (qui s’appelait auparavant Réseau local d’intégration des services de santé [RLISS]), Soins à domicile Bayshore et la Société Alzheimer du Canada.
« Ma mère n’a jamais été aussi heureuse, affirme sa fille Lucy Noal. Elle n’arrête pas de chanter, elle a hâte de passer du temps avec les personnes qui viennent l’aider, et elle aime simplement être chez elle avec son chat et ses deux oiseaux. »
Teresa étant farouchement opposée à l’idée de vivre dans une maison de retraite ou de soins, Lucy et sa sœur veillent à ce qu’elle puisse rester chez elle, avec l’aide et les conseils des Services de soutien à domicile et en milieu communautaire Centre qui ont organisé les soins nécessaires. Grâce aux recherches de Lucy et à ses efforts pour défendre les droits de sa mère, celle-ci attend maintenant avec impatience de voir l’équipe de quatre à cinq personnes qui viennent la voir tous les jours pour l’aider. Sa mère reçoit des soins deux fois par jour des préposées aux services de soutien à la personne de Soins à domicile Bayshore, et des soins de relève une fois par semaine de la Société Alzheimer du Canada.
« Ma mère est une femme très gentille et elle l’a toujours été, explique Lucy. Elle a travaillé fort toute sa vie. Elle mérite d’être heureuse. Elle veut rester chez elle aussi longtemps que possible et nous tenons à lui donner ce qu’elle désire. »
Teresa et son mari, qui viennent tous les deux d’Italie, se sont rencontrés et se sont mariés au Canada en 1961. Malheureusement, elle est devenue veuve à 56 ans et a dû apprendre à composer avec le décès de son mari. « Ma mère a lutté contre la dépression et l’anxiété toute sa vie, mais cela ne l’a jamais empêchée de travailler fort tous les jours. »
Teresa n’a jamais eu peur non plus d’essayer de nouvelles choses. Elle est retournée à l’école à 40 ans pour devenir cuisinière et a appris à nager à 60 ans. Elle a toujours pris grand soin de sa maison et adore jardiner, elle a même transformé l’aire de stationnement en gravier à côté de sa maison en une oasis verdoyante.
Lorsqu’elle a reçu un diagnostic de démence il y a huit ans, elle a dû faire face à de nouvelles difficultés. À mesure que sa maladie progressait, ses deux filles faisaient le nécessaire pour qu’elle reçoive des soins quotidiens par l’intermédiaire des Services de soutien à domicile et en milieu communautaire et de Bayshore, qui lui envoyait des préposées aux services de soutien à la personne. Elles ont pu lui offrir aussi des soins supplémentaires grâce à un avantage associé à la pension de retraite de son mari qui avait travaillé pour Chrysler Canada et à des fonds personnels provenant d’un prêt hypothécaire inversé.
« L’équipe répond aux demandes, offre des services exemplaires de façon constante, et faite preuve surtout de compassion à l’égard de ma mère et de ses besoins toujours croissants, affirme Lucy. Nous lui devons ça, elle est notre reine. Pour nous, c’est un acte d’amour. »